Comme tout les ans en Février à lieu l'un des rassemblements les plus vieux, les plus mythiques............
Je veux vous parler de L'ELEPHANTENTREFFEN.
Le départ s’est fait le 18 février avec un retour le 21.
Prévoir des vêtements bien chaud, et aussi, et surtout un couchage chaud.
les moyennes de températures la nuit sont entre -15° à -35°.
Pour moi, je vais réaliser un vieux rêve....
Mercredi 17 ; Fabrice doit arriver cet après midi, avec ces deux filles, et demain matin le départ.
Bon ben ça va rigoler pour aller aux elef un départ pour la mythique concentration des Eléphants au circuit de Nurburgring en Allemagne !
Direction Dijon, Metz, la traversée du Luxembourg.
Passage en Allemagne et Kelberg, Müllenbach et enfin NÜRBURG.
Nous n'aurons plus qu’à prendre la direction du NURBURGRING.
Les dates des deux rassemblements éléphantesques, ne vous trompez pas il y a deux éléphants !
Elefantentreffen à Solla (Elefantentreffen) : du 29/01/2010 au 31/01/2010 pour les Altes
Elefantentreffen au Nürburgring : du 19/02/2010 au 21/02/2010.
Née du rassemblement des nostalgiques de la Wehrmacht après la deuxième guerre mondiale,
la concentration des Elephants s'est peu à peu débarrassée de cette origine pour devenir
l'un des évènements incontournables de la vie d'un motard...
C'est ce que l'on dit........dans mon cas c'est vrai.....
L’histoire commence de deux façons, le mythe ou la réalité :
Née du rassemblement des nostalgiques de la Wehrmacht après la deuxième guerre mondiale, la concentration des Éléphants s’est peu à peu débarrassée de cette origine pour devenir l’un des évènements incontournables de la vie d’un motard.
La concentre des Éléphants incarne encore aujourd’hui le mythe du motard pur et dur.
La première édition qui a eu lieu le 7 janvier 1956 au lieu-dit Glemseck près de Stuttgart (Allemagne), à l’initiative d’un journaliste allemand Ernst Leverkus, rassemble principalement des motards équipés de Side-cars Zündapp surnommés « Éléphants verts », capables de rouler par tous les temps.
Le rassemblement s’est ensuite tenu en 1958 à Bad Dürkheim, en 1959 à Stadtoldendorf, en 1960 à Gross Felberg, au Nürbürgring jusqu’en 1977 et à Salzburg (Autriche) jusqu’en 1988. Depuis, il y en a 2, l’une se déroule sur le site de Thurmansbang-Solla (Allemagne aussi)
Et l’autre sur le mythique circuit du Nurburgring ou va avoir lieu le 5 septembre une manche du championnat de superbike.
L’Elefantentreffen doit surtout sa célébrité à son ancienneté.
Ses origines remontent à 1956, du temps où les motards allemands se retrouvaient avec les side-cars Zündap ou BMW surnommés » les Éléphants verts « .
En arrivant sur le site, on découvre des milliers de passionnés, soulagés d’atteindre enfin ce lieu perdu dans la neige.
Preuve vivante de cette fameuse solidarité motarde…
A tout moment, les pannes, la neige, le vent ou la pluie peuvent survenir, on s’y attend.
Lors de ce périple, la principale épreuve consiste tout simplement à supporter le froid.
La seconde : rouler sur la neige.
Pour nous les routes étaient dégagées, il fallait surtout faire attention au verglas.
Et je peux vous affirmer qu’un FJR glisse pas trop mal… mais elle est restée sur ses roues.
Ça passe quand on a trois roues, mais bien sûr, les choses sont nettement moins faciles avec une roue de moins…
Les chutes font alors inévitablement partie du voyage.
Mais elles peuvent pourtant devenir rares, à condition que les pilotes s’y soient préparés.
Pour ce faire, certains montent des chaînes, tandis que d’autres roulent pieds au sol espérant prévenir la glissade.
La diversité des véhicules est à l’image de celle des pilotes. La marginalité reste de mise, mais la frime n’a pas réellement sa place.
Aux « Elephs », on voit de tout :
des vraies pièces de collection, des attelages » maison « , des trails, des GT, et de nombreux autres véhicules qui ne seraient jamais arrivés là si la rationalité existait dans le monde de la moto !
Le nombre de vieilles motos, d’Oural, de Guzzi et de Jawa, MZ en mauvais état, impressionne. Aucun rapport avec celles que l’on a l’habitude de voir.
Un vrai musée vivant !
Leurs propriétaires n’ont pas peur de la bricole, condition obligatoire pour espérer parcourir autant de kilomètres.
Le retour est moins gai que l’aller, on est crevé, mais on est fier de se dire » je l’ai fait «, et on a plein de choses à raconter.
Parlons coup :
- 125€ d’essence
- 30€ d’autoroute
- Camping 34€, simplement pour avoir le droit de mettre sa tente sur le terrain.
- 70€ de frais divers, café, repas, souvenir.
- 10€ de bois (6 morceaux).
Sachant que Fabrice avait pris la bouffe pour le week-end.
Comme vous le savez tous en général dans une concentre vous payez entre 18 et 22€ pour le repas du samedi soir, le p’tit déj, le repas du dimanche midi ainsi qu’une boisson et le souvenir….
La rien, tout est payant……….. Il n’y avait ni sono, ni concert
Fabrice commence à retirer la neige pour pouvoir installer la tente
La tente est montée
Le Zeus et la FJR, et moi, et moi..
Fab et encore moi
Fab et ces deux filles
une fille parfaite, moi j'en cherche une idem qui porte la caisse de bière
Mes petits souvenirs